
Naissance à Paris de René Emile Jean Boltz qui tenait le Terminus Hôtel face la gare S.N.C.F. à Saint-Malo.
Dès le mois de juin 1940, il fait partie du Mouvement de Résistance Malouin et entre dans le réseau Johnny qui n'était pas adapté à la région Malouine car dirigé depuis la région Brestoise. Alors, en août 1941 il incorpore le réseau Jade-Fitzroy, important organe de renseignement militaire rallié au Secret Intelligence Service de Londres pour lequel il recueil et transmet de nombreux renseignements sur l’activité allemande dans la région Malouine.
Le 06 juillet 1943, il fut, par la Gestapo, arrêté à Saint-Malo. Cette dernière le fît transférer, le lendemain, dans la prison Jacques Cartier de Rennes d'où, le 24 octobre suivant, il fut conduit dans celle de Fresnes.
Ensuite, il fut jugé, à Paris, par un tribunal allemand, les 15 et 16 novembre, qui le condamna à la peine de mort et le fît fusiller dans la forteresse du Mont Valérien le 02 décembre 1943 avec 6 autres Malouins du réseau Jade-Fitzroy (Marcel Bosquet, Marcel Cotteret, Léon Humbert, Arthur Lambert, Max Leban, Isidore Leroux et 4 Polonais).
Le 13 septembre 1954 un décret lui attribua, à titre posthume, le titre de chevalier de la Légion d’Honneur. Il est aussi décoré de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre et de la médaille de la Résistance.
Une rue de Saint-Malo porte son nom dans le quartier de Rocabey depuis le 16 septembre 1968.
Le nom de René Emile Jean Boltz est inscrit sur l'une des plaques commémoratives fixées sur un muret érigé derrière le Monument aux Morts, situé dans l'Enclos de la Résistance, à Saint-Malo (Intra-muros).
Son nom est aussi inscrit, sur le Monument Commémoratif dit la Cloche du Mont Valérien dédié aux Résistants et aux Otages fusillés sur le Mont Valérien par les pelotons d'exécution Nazis entre 1941 et 1944, et à tous ceux qui n'ont pas été identifiés.
Depuis le 14 juillet 2017, jour de l’inauguration du nouvel espace commémoratif, par le maire de Saint-Malo, Claude Renoult, les anciens monuments aux morts ont tous été transférés sur une unique place située face à l’église Notre Dame des Grèves dans le quartier de Rocabey. Aussi, certaines plaques commémoratives ayant été remplacées il y a lieu de consulter les listes des noms sur les nouvelles stèles.